Live pour les cailloux

1997-… – 110 x 160 cm – Color digital print on Hahnemuhle photo rag paper on Dibon®

Le live pour les cailloux est réalisé dans des lieux déshumanisés et pour le seul public minéral. Une affiche évolutive rend compte des actions passées et annonce le prochain évènement à-travers les dates qui s’inscrivent au fur et à mesure sur un fond invariant.

Annonce et documentation, l’affiche, rééditée à chaque action, devient un “multiple” marqué dans le temps.

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ici illustration de janvier 2007 avec annonce de la date suivante

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English
A live sound performance only for mineral audience.
Dates appearing on a never changing image.
Past lives are documented and the next one is simultanously announced on a poster edited on command. Each poster is a time presence, every new performance calls a new future date.
More events means less writing and more image…

 

>i>Here illustration in January, 2007 announcing the next date

http://www.philippefroux.com/portfolio/livepourlescailloux/

Pareidolia, a haunted recording (EVP)

2008-2013, pièce sonore stéréophonique, 5min40

Enregistrement sonore dans lequel apparaît une voix semblant dire (après filtrage et équalisation) : « je suis toi ».
Erreur d’interprétation, montage ou message de l’au-delà*, cette voix est-elle une illusion (Rorschah audio)? un double? Une expression de mon âme adressée à moi-même (…)?

>> Plus de détails – More details in English

* Edison, Marconi, Tesla pensaient pouvoir entendre ou communiquer avec les morts via le téléphone, la radio, les enregistrements sonores. Les EVP (Electric Voice Phenomena), intéressent les musiciens et artistes Coil, Genesis P Orridge ou The smiths, les plasticiens Scanner, mike Kelley ou encore Carl Michael von Hausswolff qui produit un poste de radio calé sur la fréquence 1485 KHz dite Fréquence Jürgenson, du nom du peintre et archéologue Friedrich Jürgenson qui réalisa des milliers d’heures d’enregistrement. Avant lui Attila Von Szalay et après Konstantin Raudive mènent les mêmes recherches de messages vocaux dans des enregistrements de ‘field recording’.

English

Sound recording in which a voice appears and seems to say (after filtering and equalization): ‘I am you.’
Misinterpretation, editing or message from beyond *, is that voice an illusion (audio Rorschah)? A double? An expression of my soul addressed to me (…)?

 

* Edison, Marconi, Tesla thought they could hear or communicate with the dead via the telephone, radio, sound recordings. The EVP (Electric Voice Phenomena), interested musicians and artists : Coil, Genesis P Orridge or The Smiths, Scanner, Mike Kelley. The artist Carl Michael von Hausswolff produced a radio tuned to 1485 kHz, a frequency called Jürgenson Frequency, from the name of the painter and archaeologist Friedrich Jürgenson who created thousands of hours of recording. Before him Attila Szalay and after Konstantin Raudive conducts the same research of voice in audio recordings.

http://www.philippefroux.com/portfolio/pareidolia

Marching to the see

2013, vis, lumières, dimensions variables.

Un espace d’exposition. Sur les murs, des halos de lumières éclairent chacun une vis. Marching to the see est une surface de projection. Le lieu attend-il un évènement? A-t-il eu lieu?


An exhibition space. On the walls, halos of light illuminate each screw. Marching to the see is a projection surface. Is the place awaiting an event? Has it happened?

http://www.philippefroux.com/portfolio/marching/

S&Yon

2012, 4 socles, 4 enceintes de monitoring, 3 découpes lumineuses et disques de lumière, 1 stroboscope, 2 projecteurs ultrasonores, son.

Un son abstrait invariant et pulsé est diffusés par 4 haut-parleurs et localement par des projeceurs ultrasonores. Les ondes sonores sont liées par la résonance du lieu.
S&YON agit comme un métronome, un outil de mesure du temps et de l’espace.
Les lumières (3 découpes), en disques nets sur les murs, ‘disent le lieu’, ils révèlent les textures et induisent le placement des oreilles des visiteurs dans le son.

An abstract sound on high fequencies, based on an invariant pulsation, is diffused by 4 speakers. The waves are linked by the resonance of the space.
S&YON acts as a metronom, a tool to measure time and space.
The lights, shape discs on the walls, ‘tell the place’, they are revealing the texture of the walls and induce the way the visitor’s ears are placed in the sound.

Ondes – Exposition du 26/01 au 03/03/2012, La Graineterie, Houilles.

http://www.philippefroux.com/portfolio/syon2012/

C

2012, 160x30x30cm

Composée d’un socle, d’un vibrateur et d’un petit haut-parleur sur une tige en fer, cette sculpture est un portrait.
Deux sources sonores sont diffusées par deux enceintes autonomes : un battement de cœur émis par le vibrateur résonne dans le socle, le haut-parleur qui oscille au rythme des battements diffuse une respiration.

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English

Consisting of a plinth, a vibrator and a small speaker on an iron rod , this sculpture is a portrait.
Two sound sources are reproduced through two autonomous speaker : a heart beat emitted by the vibrator in the plinth, the speaker that swings to the rhythm of the beats spreads a breath.

Sonogramme

Sonogramme : Voix de synthèse décrivant un événement

2011, impression sur tissus, rouleaux inox, dimensions variables

L’ensemble des paroles d’une voix de synthèse présentées sous forme de sonogramme (représentation des fréquences du son dans le temps).
La voix décrit un évènement, autrement dit une chose qui advient et, par son apparition, sa présentation, marque un avant et un après.
Le sonogramme est enroulé sur des rouleaux en acier inoxydable et se déploie plus ou moins, selon les contours de l’espace d’exposition.

Over Yonder, 30 mars au 24 avril 2011, Maison Rouge, Fondation Antoine de Galbert, Paris.

Ultrasonic Sculpture

Générateurs de fréquences, amplificateurs, diffuseur ultrasonore, 2011

Ultrasonic Sculpture est une tentative d’apparition d’un évènement sonore localisé. L’évènement, un fait qui émerge en un lieu, marque le temps : il détermine un avant et un après, il rompt la continuité du temps.
Mais pour cela, il doit y avoir des témoins, ici le visiteur (l’auditeur?), pour en faire l’expérience, pour la rapporter.
Alors se construit la réalité : le fait (l’évènement, l’exposition), le témoignage (du visiteur, du catalogue, du présent texte), à leur croisement, autour et à travers eux. Ainsi se construit Ultrasonic Sculpture, une forme-évènement, sonore, invisible et sensible, audible à la croisée des faisceaux ultrasonores.

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English
2 ultrasonic projectors, electronic sound generators, space

Ultrasonic Sculpture is an attempt of developing a located sound event. The event, a fact which emerges at a place, marks the time: it determines a before and an after, it breaks the continuity of time.
But for this, there must be witnesses, here the visitor (the listener?), to make the experience to report it.
Then reality is constructed: the fact (the event, the exhibition), the story (of the visitor, of the catalog, of the text you read now) where they cross, around and through them. So Ultrasonic Sculpture, a form-event, sonorous, invisible and sensitive, audible at the crossroads of ultrasonic beams.

Segment of wall with space included

2011, Wood, aluminium, plaster

A sculpture-model, a segment of a wall. An inner space covered of metal follows the drawing of an horizontal axis becoming a vertical axis and the other way around.
By looking to the inner shape, we enter a dark space lightened by the room around. The reflections on the sides creates a fictionnal space, sometime looking like the tunnels one can see in space movies. The view is captured by the shape in a motion always going from the viewing axis to the other one.
The segment of wall looks like a box plastered, a minimal shape opening containing a mental projection space.

The support is not part of the piece that is usually set parallel to the wall

Segment of wall with space included is shown in the exhibition An exchange with Sol Lewitt curated by Regine Basha. Cabinet Gallery NYC and Massachussets Museum of Contemporary Art (MassMOCA) January 21 – March 3 & January 23 – March 31, 2011

Protect me from what I buy

C&J

Cut. Mental gesture opens the field

Graphite sur Arches, 100x75cm

Prenant l’apparence d’un dessin minimal proche du tracé des Black Paintings de Franck Stella (en particulier de Tomlinson Court Park, 1959), Cut. mental gesture opens the field présente des rectangles concentriques suivant les bords de la feuille et dont un côté manque, alternativement en haut et en bas.
Découpé, ce tracé déploierait dans l’espace la surface du papier en une forme d’échelle, une succession d’ouvertures rectangulaires liées les unes aux autres par un côté, une fenêtre dans une fenêtre dans une fenêtre etcetera.

Shape. Five tweeters

1:2

2010, Fil de nylon

Tendu à proximité du plafond dans toute la longueur de l’espace, un fil de nylon accroche par endroit la lumière, découpe l’espace et redistribue les œuvres qui s’y trouvent.

1:2 fait suite aux travaux de Robert Barry vers la dématérialisation de l’œuvre (au cours de l’exposition organisée par Seth Siegelaub au Bradford College, 1968).
1:2 ne cherche pas l’expression du vide. Le fil traverse l’espace de part en part et induit un mouvement du regard, qui parfois ‘perd le fil’ là où la lumière ne le révèle plus mais en poursuit la trajectoire, entraine le déplacement du visiteur et la redistribution des objets dans l’espace de part et d’autre de l’axe ainsi créé.
Le fil de nylon est l’indicateur minimal de cette modification du lieu et peut tout à la fois être ignoré.

S&YON

2009, 5 découpes mlumineuses, 5 sources sonores monophoniques, dimensions variables

Un son abstrait invariant et pulsé est diffusés par 5 haut-parleurs. Les ondes sonores sont liées par la résonance du lieu. S&YON agit comme un métronome, un outil de mesure du temps et de l’espace.
Les lumières (6 découpes), en disques nets sur les murs, ‘disent le lieu’, ils révèlent les textures et induisent le placement des oreilles des visiteurs dans le son.

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Cette installation à été réalisée durant Corpus 2009 à Bordeaux
merci à Nicolas Maigret et Nicolas Montgermont pour leur invitation à Bertrand Grimault pour son accueil à Monoquini.

English

An abstract sound on high fequencies, based on an invariant pulsation, is diffused by 5 speakers. The sounds are linked by the resonance of the space. S&YON acts as a metronom, a tool to measure time and space.
The lights, shape discs on the walls, ‘tell the place’, they are revealing the texture of the walls and induce the way the visitor’s ears are placed in the sound.

There is no inner self

Raymond Robert Flag

2010. Goudron bitumeux sur mur.

Le logo du groupe punk Black Flag dessiné par Raymond Pettibon, White Paintings de Rauschenberg, Four de Brice Marden.
Réalisé au goudron bitumeux sur le mur de la galerie, les formes s’ouvrent sur l’espace par des coulures jusqu’au pied du mur…

Vues de l’exposition à la galerie Jeune Création du 6 au 30 mai 2010

Real Unspaces

2009, pièce sonore stéréo – 19min05

En tant qu’outil de transmission, l’objet principal de la radio est l’espace : celui, inconnu, de l’auditeur et l’espace virtuel du son lui-même : enregistrements en extérieur, acoustique du studio, acoustique d’instruments musicaux, réverbérations électroniques…
Comme projet basé sur un précédent (Locked in, project on Kunstradio), Real Unspaces envisage ces extraits sonores proposés (les locks) comme des contenants d’espaces sonores, puis les projette sur l’image mentale que je me crée. Il s’agit de plier une réalité sur sa représentation, telle une projection d’un paysage sur sa carte à la même échelle (éch 1/1).

Real Unspaces est une interprétation de l’espace sonore du ‘lock’, depuis lequel je choisis de replier les espaces et temps sur eux-mêmes, créant une pièce sonore en trois séquences d’espaces métronomiques et artificiels.

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Locked Out : Carl Stone, Felix Kubin feat. Carlos Amorales, ErikM, Christian Zanesi, Christophe Rault, Emmanuelle Gibello, Matthias Delplanque, Rodolphe Alexis, Hervé Birolini, Bérangère Maximin, Jérôme Joy, Robert Hampson, Jean-Philippe Roux, Mark Vernon, Mick O’Shea, Sam Auinger & TamTam, Anna Friz, Aymeric de Tapol, Zoe Irvine, Ty Lenquette, Black Sifichi.

Locked IN‘ radio creation by Jean-Philippe Renoult – 15th of March 2009, on ORF / KUNSTRADIO http://www.kunstradio.at/BIOS/renoultbio.html

English

As a tool for transmission, the main concern of the radio is space: the unknown space of the receiver, the virtual space of the sound in itself : recordings in the street, acoustic of the studio, acoustic instruments, electronic reverberations…

As a project based on a previous one (Locked In, project on Kunst Radio), Real Unspaces takes the proposed audio sample as a container of spaces (the sound of a ‘lock’) and projects it on the image of the lock I can mentally build. Real Unspaces is an interpretation of the sonorous place of the lock, from which I choose to fold time spaces on themselves, creating a three sequences soundwork of metronomic and articficial spaces.

HALbot

Halbot est une installation / Performance
Trois installations sonores sont présentées simultanément à Rousse (Bulgarie), Londres et Nantes.
L’environnement sonore de chaque site est interprété par un ordinateur programmé par les artistes Philippe F. Roux et Julien Ottavi, puis le son est restitué dans l’espace d’exposition. Ces sons interviennent alors sur les sons environnants
Les trois installations sont interconnectées et interagissent, chacune devient la source de l’autre, formant un système ouvert.
Ainsi chaque exposition, elle-même une oeuvre ouverte, un point non central, non unique, non fini.

Autonome, l’installation Halbot est parfois ‘jouée’ par les artistes, tel un instrument de musique, ces derniers se plaçant dans ce réseau dans une situation volontaire de non-maîtrise, une situation processuelle.

extrait sonore, interprétation en direct par Julien Ottavi et Jean-Philippe Roux Halbot a été réalisé dans le cadre de European Sound Delta

Out Tales

Réalisée pour l’exposition Hearing Ghosts, Out tales une pièce sonore diffusée par la commode et le mur derrière celle-ci.

Out tales est un long morphing de voix, basé sur des enregistrements de sons vocaux inarticulés. Les accélérations et ralentissements de ces sons produisent une forme sonore continue, de laquelle émerge la voix, qui semble alors apparaitre comme la déformation ponctuelle d’une surface.

– Hearing Ghosts –

La Suite : une chambre d’hôtel inoccupée…
Pourtant, le mobilier est sujet à des manifestations sonores…

Comme un ensemble de mondes fantômes, les œuvres sonores se diffusent dans le mobilier de la Suite et le transforment ainsi en autant de haut-parleurs.
La chambre, alors incarnée, animée par toutes ces identités, vibre de chacune de ces présences particulières.

Hearing Ghosts est une exposition collective regroupant 11 artistes qui investissent ‘la Suite’, un espace reproduisant une chambre d’hôtel spacieuse, au sous-sol de la Maison Rouge,

Les oeuvres sonores de l’exposition se diffusent, en le mettant en vibration, à travers le mobilier. Celui-ci, devenu haut-parleur, est animé par ces identités singulières comme autant de mondes fantômes…

> Site internet de l’exposition

Sunshine Frere, Brandon LaBelle, Luc Kerléo, Jenny Pickett, Julien Ottavi, Yvan Etienne, Jean-Baptiste Thiebaut, Andy Wheddon, Dinahbird, Brice Jeannin et Philippe F. Roux.
Une exposition Purepresence et la Maison Rouge. – Commissaire : Philippe F. Roux.

Ratstallation

Ratstallation

2008, quatre répulsifs à rongeurs modifiés

Une installation sonore dédiée aux rats, souris et autres rongeurs.
Une diffusion spéciale d’une fréquence d’environ 85KHz par des répulsifs électroniques modifiés.

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English

2008, four modified ultrasonic repellents

A sound installation dedicated to rats, mouses, and other rodents.
A special diffusion near 85Khz fequency on modified electronic repellents.

End of the corridor

Un bus à deux niveaux, entièrement noir, accueille les dernières paroles des condamnés à mort du Texas, telles que diffusées sur le site internet de la Cour Criminelle de Justice du Texas.
Les paroles de chaque condamné, accompagnées du nom de leur auteur et de la date d’exécution, sont recueillies sur une page suspendues au plafond de l’étage supérieur.

En bas, la formule de l’injection létale, dénommée officiellement Protocole 770.

Une fréquence à 11150 Hertz est projetée dans les deux espaces.

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English

Bus, yellow and red lights, sound, paper, inox framework.

An all black london’s bus hosts the last statements of each executed offender in Texas as shown on the Texas Department of Criminal Justice (TDCJ).
Each offender’s statement will have one page, alltogether they will fill up the top level of the black bus which becomes a black box, a memory.

Downstairs, the formula of lethal injection, officialy called Protocole 770.

A 11150 Hertz frequency is projected in both spaces.

Layer

Live @ Palais de Tokyo

Soundrop. 2007.

Comment interpréter un documentaire? Dans le cadre de Soundrop, parcours sonores urbains, des sons ont enregistrés dans le quartier de la Goutte d’Or, connu pour son mélange de cultures à dominante africaine.
Il s’agissait ici d’éviter le portrait, qui aurait, à coup sûr, joué le regard faussement distancié, un peu socio-ethnologique. Comme on navigue dans le quartier, je décidais de naviguer dans ses sons.

La performance à pris la forme d’une bande-son pré-enregistrée et réinterprétée par filtrage des sons, accentuations, coupures, rapprochements et distanciations…

Palais de Tokyo 13 juillet 2007. Avec Philip Griffith et Joachim Montessuis.

Fada’s Park

Environmental language

Luc Kerléo & Philippe F. Roux – Sonic Installation, Maison Radieuse, Rezé.

En 1950, Le Corbusier publie “le Modulor”, un rapport de proportions basé sur le corps humain, qu’il emploiera pour construire la Maison Radieuse.
Prenant acte des choix modernes de Le Corbusier, Fada’s park tente de mettre en lumière le dialogue contemporain du bâtiment et son environnement par l’outil même de leur création.
Des éléments climatiques du parc (lumières et ombres, chaleur, humidité, mouvements des branches) et des éléments d’usage de la maison Radieuse (présence humaine, vibration des murs…) animent, tels des phonèmes, des fréquences sonores pures définies par le Modulor, créant le langage invisible des lieux.

English
In 1950, Le Corbusier publishes “le Modulor”, a proportional ratio based on human body, which he will use to build the Maison Radieuse.
Taking note of the modern choices of Le Corbusier, Fada’s park tries to focus on the contemporary discussion in between the building and its environment through its creation tool.
Climatic elements from the parc (lights and shadows, heat, humidity, motions of branches) and use of the Maison Radieuse (human presence, wall vibrations…) animate, like phonemes, some pure sound frequencies defined by the Modulor, creating the invisible language of the places.

Hear There

2007, oeuvre sonore, 8’00

A travers le déplacement du corps, l’écoute construit un cadrage, comme un montage à partir d’évènements sélectionnés par notre attention.

Hear There propose des plans sonores, comme on parle de plans dans un film : une femme descend les escaliers du métro, celui-ci arrive puis devient un scooter, un homme chante son accroche de vente, un rire…
Chaque plan est isolé des autres par des périodes de silence qui laissent à l’auditeur le temps de percevoir les sons des lieux qu’il traverse ou d’entendre comment il s’en isole en portant un casque audio sur les oreilles.

Hear There présente l’écoute d’un quartier comme une construction, un montage inachevé, réalisé par l’auditeur qui traverse d’autres lieux.

Prises de son : Jean-Philippe Roux et Aude-Emilie Judaïque

Hear There a été réalisé pour les parcours sonores Soundrop. Munis d’un baladeur audio, les visiteurs écoutent des pièces sonores crées par les artistes à partir de sons recueillis dans le quartier de la Goutte d’Or de Paris, tout en traversant le décor du 16 ème arrondissement de Paris. Une réalité se projette dans l’autre, deux ambiances, deux rythmes se confrontent…

PARCOURS
Super 16 – 30, 31 juillet et 1er août / 18h-23h Départ de la Maison de la Radio – durée : 1h Hall d’accueil de la Maison de la Radio 116 avenue du Président Kennedy 75016 Paris
SWEET SIXTEEN
3, 4 et 5 août / 16h-21h Départ du Palais de Tokyo – durée : 2h Hall du Palais de Tokyo 13 avenue du Président Wilson 75016 Paris

SUB

2008, film

Le lac Vostok est prisonnier sous les glaces de l’Antarctique, isolé du reste du monde depuis des millions d’années.
Cet environnement exceptionnel, privé de lumière, soumis à des températures et des pressions extrêmes, abrite peut-être des formes de vie inconnues. La seule technologie qui permettrait d’atteindre le lac sans risquer de le contaminer serait le Cryobot, une sonde conçue par la Nasa pour l’exploration d’océans subglaciaires sur Mars et sur Europe.

En Chine, dans la région des Trois Gorges, on finit de construire le plus grand projet hydroélectrique du monde. Le barrage a déjà noyé 600km de vallées,entraînant la disparition de centaines de villes et le déplacement de 1,8 millions de Chinois.

Le long d’un voyage nocturne sur le fleuve Yangtze, dans l’exploration distante de ses berges, le film envisage l’odyssée solitaire du cryobot à travers les glaces jusqu’au lac Vostok.

Sub a été lauréat du Grand prix Côté court et Prix du Pavillon au Festival Côté Court de Pantin 2007, Compétition expérimental-essai-art vidéo

IDN

Installation sonore sur 16Ha
Pièce sonore, émission de radio, balises sonores

Le projet ubain de l’Ile de Nantes se présente au public comme une fiction, une anticipation : de nombreux textes, réalisés par les architectes, responsables politiques et représentants régionaux accompagnent les images, maquettes et simulations 3D.

L’installation IDN, elle, projette ces récits dans le lieu même qu’ils décrivent.
Discours et présentations officielles sont lues par une speakerine virtuelle, au cours d’une émission radiodiffusée sur le territoire de la Prairie aux Duc : constructions et rénovations envisagées sont matérialisées par des colonnes sonores sur le site des anciens chantiers navals.

Installation in-situ, IDN fait suite à la démarche engagée avec HAL sur Paris : les fictions accompagnant des changements urbains d’ampleur, sont déployées dans le décor même qu’elles redessinent.

En prologue à l’installation, la pièce sonore IDNpreview a été diffusée sur JetFM, à Nantes.

Territoire Virtuel
Ile de Nantes – 4 au 20 novembre 2005
Commissariat APO33 & MIRE
ARTISTES INVITES :
Brandon Labelle
Jean-Philippe Roux
Achim Wollscheid
Luc Meichler et Giséle Rapp – Meichler
Louise Crawford et Stephan Guéneau

IDN edit

IDN edit est la dernière étape de l’installation sonore et architecturale IDNdont elle rend compte de l’élaboration :

préfiguration (IDN 1step),
construction (IDN),
compte-rendu (IDNedit ).

IDN 1step est une pièce radiophonique diffusée en prologue de l’installation IDN à Nantes. Conçue à partir d’enregistrements sur le site de l’installation, cette émission, animée par une speakerine de synthèse, a été diffusée en juin 2005 sur JetFM Nantes.

En novembre l’installation IDN a lieu sur l’Ile de Nantes.

La publication IDNedit se présente sous la forme d’un CD audio accompagné d’un simple livret. Cette pièce sonore est une interprétation de la version radio.
Plus qu’un document sur l’installation, l’édition IDN est une autre modalité d’exposition, une version ‘hors-sol’ de l’installation, son extension dans l’espace de l’écoute individuelle.

Une édition réalisée par CS3.

Spatium / Audientia

Église St Bernard, Paris XVIII
Nuit Blanche 2005
Parcours sonore Sound Drop

Installation lumineuse et sonore rythmée par la vie du quartier de la Goutte d’Or,Spatium / Audientia prend corps autour de la boîte noire acoustique de l’église St Bernard et émerge dans le square en face pour une écoute ponctuelle.

Captée depuis la flêche de l’église, la rumeur du quartier se déploie à l’intérieur de l’édifice. L’acoustique de l’église, telle une gigantesque chambre résonante, transforme ces sons qui sont ensuite restitués autour de l’enceinte.
Les vitraux apparaissent comme des tableaux éclairés au rythme des modulations sonores.

Ainsi, la vie environnante traverse ce lieu de parole, le transforme et est transformé par lui.

El Brillante

http://www.philippefroux.com/wp-content/uploads/2015/09/64soiree1.jpg

HAL

2005, Dimensions variables

A l’issue d’une consultation populaire, le Maire de Paris annonce le nom de l’architecte/urbaniste qui pilotera la rénovation du quartier des Halles de Paris : David Mangin. Dans la foulée, le maire de Paris ouvre un concours d’architecture.

Aucun des quatre projets en lice ne sera réalisé.

Telles des scénarii, les descriptions des projets par leurs auteurs (Jean Nouvel, Winy Maas, Rem Koolhaas, David Mangin et leurs agences) produisent images, textes, sons, commentaires et discussions qui forment un vaste film d’anticipation.

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Quatre vidéos, une quadriphonie : les architectes concurrents exposent leur projet pour les Halles lors d’interviews officielles présentées aux public.

Leur voix module en direct les sons environnants, faisant apparaître les espace acoustiques du Boulevard Sébastopol et du square de la Fontaine des Innocents au rythme de leur parole.

En contrepoint, un bloc blanc surmonté d’une dalle lumineuse où pulsent les fréqences colorées des maquettes architecturales.

Hal est une interprétation du réel actualisée par son anticipation.

HAL online

Oeuvre en ligne. 27min45

Version en ligne de HAL, un enregistrement en guise d’hommage au mythique HAL 9000 de ‘2001, l’odyssée de l’espace’ de Stanley Kubrick et un clin d’oeil au ‘HAL?’ de Pierre Huyghes (Le Château de Turing, 2001).

On entend quelqu’un, quelque chose parler. La voix est troublée, rejouée par les sons ambiants, la parole est interprétée par la réalité sonore des lieux.

HALonline ce compose de l’image ci-contre et de la bande sonore ci-dessus. Jouez le son et regardez l’image, HALonline se présente à vous.

                               RedHAL

2004, Première apparition de HAL
Dimensions variables

Un nuage sonore dans la lumière rouge : des grésillements, des voix crépitent, quelques mots apparaissent. Un réseau de câbles traverse en tous sens l’espace d’exposition, se fixant et diffusant les ondes sonores dans les murs, fenêtres…

Dans un espace inaccessible, éclairé de bleu, tourne la bande enregistrée des voix de Jean Nouvel, David Mangin, Rem Koolhaas et Winy Maas.

Reports

Du 1 au 3 juillet 2004, le festival de musique électronique Scopitone de Nantes pris comme un fait divers.

Sur le rythme d’une agence de presse, reportages, directs, montages et diffusions rendent compte, ‘en flux tendu’, de l’évènement :

Chaque journée, des reportages sonores sont réalisés sur les lieux du festival et retransmis en ‘direct’ avec un léger délai.
Cette procédure de contrôle du temps est utilisé par la télévision pour pallier une éventuelle intervention intempestive sur le plateau.
Le commentaire apparait dès que l’évènement a lieu, il en crée la réalité (médiatique) avec un délai de contrôle (présenté comme un temps de retransmission).

Le soir, la musique électronique produite sur scène est utilisée comme matériau pour des interventions simultanées dans l’enceinte du festival.

Les reportages du jour sont ensuite montés la nuit, sous forme d’interprétation musicale diffusées dès le matin sur la radio web d’Apo33.

El Brillante

Film dispositif de Louidgi Beltrame, Julien Loustau et Philippe F. Roux
Seconde réalisation – Durée variable – 2002 / 2005

Construit pour être reconstruit, le film est la proposition d’un voyage libre de temps et d’objet, sur les traces – ou au devant – de deux aventurières.

Sur deux écrans juxtaposés, le montage, redéployé par le décalage de chaque piste, réinvente sans cesse les itinéraires de leur quête.

Comme un point de vue extérieur, une bande-son d’ensemble se combine avec les sons de chaque projection. Des espaces sonores éthérés, temps parallèles aux évènements, baignent les images et portent des voix-off dont les apparitions, rares, semblent commenter le film.

Dans le catalogue de l’exposition Multipistes, le critique d’art Jean-Christophe Royoux analyse le dispositif. >
Read the text (english)

S&YON

2002, four speakers, one circular light.

Receiving concerts, meetings and various events, the room is in a red light atmosphere, the closed curtain of the scene is lighted. Orange seats tiers are surrounded by the sound of S&YON. On the wall facing the scene a white light disc. Waiting for the show to start, visitor is surroudend by the endless quadriphonic pulsation of S&YON. S&YON is presented as a subjective time clock filling space, suspending reality in the awaitnig of an event.

Layers

2002, DVD, 10 min
avec Mélanie Guth, Jean-Baptiste Buisson, Alexandre Levy
Un film de Louidgi Beltrame et Philippe F. Roux

Layers est une vidéo constituée d’images fixes prises pendant le tournage de Magazine de Louidgi Beltrame et intègre deux séquences en 16 mm du film.
La narration est stratifiée dans sa profondeur pour superposer différents points de vue et significations. Les photographies révèlent des indices techniques tandis que les prises en 16 mm sont éclairées pour entrer dans l’illusion d’une fiction cinématographique.

Pendant que nous nous infiltrons à travers les photographies des acteurs qui attendent de devenir leur personnage, la bande son qui joue sur des inductions émotionnelles, hante les images et fait émerger une histoire.
Layers est un autre état du film, une histoire que l’on imagine mais qui n’est pas donnée : la fiction qui entoure la production des images.

G.O.O.

2002-2005, online and local sound performance

The GOO is a musical/sound cooperation research project initiated by APO33.

A network of computers, controlled by on-site artists, interprets the sounds from distant invited artists to build a complex sound shape diffused on the internet, radio waves (…) and on site.

More than an electronic live set, the GOO focuses on the context of its appearance, how artists can co-operate to create a plastic form without a scenario. The GOO is a negotiation time and space apparatus.

Constituted by Sophie Gosselin, Philippe F. Roux/CS3, Jean-François Rolez, Emmanuel Leduc, Julien Ottavi et Luc Kerléo, the GOO is now opened to various and numerous international artists (list below).

A CD has been edited by the label Fibrr and is available via Philippe F. Roux – Extracts :

Edith room

2001, a 24 hours film-performance & web site.

14 filmakers and sound designers spend time together : working, speaking, eating, sleeping, dreaming….

Artists edit differents films from a collective data base, produce live sound, record a live movies to realize a meta film projected on real time in differents cinema theaters in the world and by steaming on a web site.
Informations and streamin were broadcasted online.

OK

Affiches d’exposition

2001, serie of three plastified numeric prints on aluminium, 70×100 cm

SCC flat I/E

2001, two encapsulated numeric prints. 43×31 cm

Architectural project for the headquarter of the Challange Corp. realized from digital bugs in 3D representations.

in ‘Appel a projet : un siège social pour la Challange corp’. (dec 2001)

SONAR

From march 2000 to february 2001, SONAR is a radio program hosted by Radio Canut 102.2 Mhz and proposed by Philippe F. Roux.

Devoted to audio works, SONAR proposed sounds, radio projects, experimental stuff, live mixes and books reviews :

RadioActivists
…/…
And interviews …

Thanks to all the people who supported us, known and unknown listeners

Oeuvre en ligne, 1998-2000

De lien en lien, sans autre but que la traversée, des espaces graphiques sans qualité. Hypertexte, hyperimages.

Green Player

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English

Online work, 1998-2000

From link to link, no other goal than the crossing through spaces, graphic spaces without quality . Hypertext , hyperimages.

http://cs3.free.fr/01

Photos

A ecrire ——————-

Tales

A series of tales told by the vehicle of language : the voice.

Breath, puffs, guttural sounds of storytellers are the characters of those tales.
Their appearances , disappearances, transformations , mutations write the development of the story.

Based on personal studies on european and oriental tales and parts of the structural analysis of tales by Vladimir Propp, Tales search a sonic language beyond language and tries to tell an abstract story.

RadioActivists

1995, collaborative sound bank project

RadioActivists is a collaborative project with Louidgi Beltrame and Luc Kerléo. Today 2 editions are available.

A single CD for the first, a double CD for the second. RadioActivists create the sounds for the acoustic space of the radio, the radio-operator organise them in space and time. RadioActivists is an expanding sound shape.

Radioactivists website

Nuclear Noise

1999, 137 minutes performance

A sound performance in the world wider resonance chamber : a 120 meters high refreshing tower of a never finished nuclear plant in ex-East Germany.

S&YON

Hotel Oriental, Palermo . 1998

Un son abstrait est diffusés par des cellules piezo-électriques de par et d’autre d’un escalier.

Ce son est identique à gauche et à droite, cette pulsation modifie la perception de notre déplacement.

S&YON ne peut être présenté ici, internet ne peut restituer ses fréquences

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English
Abstracts sounds on high frequencies, based on a stereo pulsation diffused by piezo-electric cells hidden all along the staircase.

The same sound comes from left then from right, using the space between the sources and the quickness of the motion of the passer-by. S&YON cannot be played on the web for frequencies reasons.

OP Table

Various dimensions . 1998

On a table (any plane horizontal surface above the ground) are disposed a various number of tape readers depending on the size of the table.
Each sound is looped and played as a rhythm with the ‘clic’ produced by the side change. Sounds are vocals without sense, searching for the inside of the mouth, the throat, the materiality of the support of the language.

Look Behind

1997, serie of two cut paper on glass . 65×50 cm

SnS

1997, 100×100 cm

Repeted word with breath modulation, dispatched on the headphones on left and right recorded from mouth and throat (before the sound is completely formed).
The maximum area when listening is a circle.

S&YON

1998, toile tendue sur châssis, 2 tweeters, amplificateur audio. 210x80x2cm

En 1998, S&YON est le tempo d’un monochrome noir au mesures d’une porte, une dimension supplémentaire du “tableau”. La pulsation stéréophonique donne une profondeur, une orientation à la surface picturale ‘all-over’.

BdS

Yellow Light

Yellow neon light, grid . 100×100 cm . 1997

Salle des machines

A 11min trip through densities of a self generated sound.

Recorded live at Audiolab, Villa Arson, this work is realized for home listening.

Mickey’s House

1995, painted wood, 100x90cm

Covering of the phoenix, symbol of the Villa Arson in Nice.
Realized with Stéphane Granger and Mélanie Marie.

CS3

2006-…

1992
CS3 creates PUREPRESENCE, the contemporary art editions for soundworks. We publish conceptual art works, specific sound objects, sensible audio projects…

2001
CS3 is formally registered as a non-profit organization devoted to actual art, supports new media practices and brings technical support to realize artistic installations.
An audio and video studio helps to realize soundworks, films…

1997
CS3 becomes a contemporary art territory build on sound oriented practices proposing a collaborative and non-centered shape. Various artists and specialists are involved in the CS3 projects.

1992
The CS3 project appears as a cooperative project and art label (something like a micro creative common license). At this time each work labeled cs3 could be shown by any member under the author’s name and instructions.
http://cs3.free.fr – site not maintained since 2007, some activities are located at http://purepresence.eu

Sonar
Between 200 and 2001, CS3 proposes SONAR, a radio space dedicated to contemporary art practices. This acoustic gallery opens its monstration space to contemporary artists and diffuses live or recorded radio and sound creations and gives informations on artists, exhibitions, events, publications. Sonar is hosted by Radio Canut 102.2 mHz, Lyon.